Mon premier jour -Libre

Les rayons jaunâtre et éblouissant du soleil traversaient mes épais rideau orange, me réveillant avant que mon réveil automatique posé discrètement sur ma table de chevet ne s'en charge. J'entre ouvris les yeux, baillant de façon impolie, m'étira, et souleva l'épaisse couette chaude qui m'avait tenue compagnie pour ma première nuit dans ma chambre à l'Université. Je me dirigeai péniblement vers la salle de bain, et fit couler l'eau tiède dans la douche. Je retirai rapidement mes sous-vêtements et me glissai sous l'eau. J'étais bien. Les dizaines de petites gouttes d'eaux s'échappaient sur mon visage, glissant sur ma peau. Je me savonnai énergiquement, me rinçai, et coupa l'eau. C'est à cet instant que mon réveil sonna. J'attrapai une serviette, et l'enroula autour de mon corps. J'arrêtai l'infernal bruit agaçant de se stupide engin. Me dirigeant vers mon armoire, je sortis les vêtements dont j'avais besoin. Un débardeur blanc, avec un short en jean, et bien sur des chaussettes, une culotte, et un soutif. Une fois tout ça enfilé, je me sécha les cheveux. Je vérifia mon sac à dos. Mes cahiers, mes livres, mon héroïne, ma trousse, mon portable, tout était là. Je me dirigeai vers la porte de sortie, et au passage attrapai ma veste en jean. Je referma soigneusement la porte à clef et les balança dans la bazar de mon sac à dos.

Je marchais plutôt sereinement dans les couloirs. Quelques sifflement eurent lieu à mon passage, quelques vannes, et quelques remarques aussi. Je ne releva rien. Mon premier cours eu lieu. J'étais assise à côté d'une étrange fille aux cheveux bleus. Bref chacun son truc ! Je sortie dont dehors, dans la cour. Je m'assise sur un des banc les plus éloignés et reculés de la population d'adolescent. Le soleil brillait haut dans le ciel. Je croisa les jambes, posant mes bras et les allongeant sur le rebord du banc frai contre ma peau chaude. Je profitais du bon temps. Une ombre apparu. J'ouvris les yeux et quelqu'un était assis à côté de moi.

Mon réveil sonna. Je n'ouvris pas les yeux, et les infos commencèrent. "Il est sept heures et quarante-sept minutes sur Radio Irisi. Un soleil éblouissant sera pour cette première journée de cours pour tous les adolescents. Si vous regardez bien l'horizon, vous pourrez..." J'éteignis la machine, et me levai en m'étirant. Je gagnai ma salle de bain, grimaçai devant l'image que me réfléchissait le miroir: une jeune femme de dix-huit ans aux cheveux blonds de lionne, des yeux bleus-gris tout ensommeillés, une peau pâle. Sur mon t-shirt blanc était écrit quelques mots de mes amies de cinquième, j'avais fait ce t-shirt cette année là..

Zappant ma douche, j'étais déjà en retard, je m'habillai d'une tunique grise et d'un jean noir, coiffait mes cheveux hirsutes et sortis en courant de ma chambre, mon sac se balançant sur mon épaule.
Pour moi, les premiers cours passèrent vite. Quand ce fut la pause repas, je sortis dehors. Un grand soleil éclairait la cour. Une adolescente de mon âge était là, à l'écart. Je ne voulais pas la déranger, mais tous les autres coins étaient pris. Je m'assis près d'elle et elle ouvrit les yeux.

- Excuse moi. J'ai pas trop envie de me joindre aux troupes de babouins enragés, je peux rester là?

Et si elle m'envoie chier, rien à faire.

Le brouhaha que provoquait l'innombrable masse d'adolescents en crise commençait vraiment à me taper sur le système. A l'écoute de la voix fluette de l'inconnue s'étant assise sur le banc d'un rouge délavé à mon côté gauche, je tournai la tête vers elle. Je posai mon regard gris sur elle.

- Oui.

Réponse brève, simple, facile à comprendre par quiconque même les plus débiles au monde. Je refermai les yeux, levant doucement la tête au ciel profitant pleinement des rayons chauds du soleil. Une légère brise douce, se mariant parfaitement avec la chaleur qui commençait à devenir lourde, fit envoler mes longs cheveux en direction inverse de mon interlocutrice, et, par la même occasion, secoua les feuilles du petit cahier de français que j'avais posé à côté de moi. Un papier s'envola, allant directement se coller à la figure de la jolie blonde à côté. Je me levai, faisant tomber le reste de mon pauvre cahier maltraité. Je retirai la feuille volante de ma voisine.

-Pardon.

Je me baissai immédiatement au niveau du sol, ramassant les nombreux papiers étalés sur le bitume noir, le recouvrant parfaitement de mes feuilles blanches.

J'acquiesçai vaguement tandis qu'elle voulait bien que je reste. Question froide et distante, bien joué la fille, si elle voulait pas qu'on la dérange, c'était réussi! Sa beauté sauvage donnait déjà une impression de domination, là, c'était de la provoc... ou alors ch'uis parano.
Ce sentiment s'évanouit lorsqu'elle s'excusa de sa feuille volante. Toujours aussi brève et directe, mais au moins, polie. J'haussai les épaules.

- Pas de problème, ça fait de mal à personne.

J'eus un léger sourire, me demandant si elle allait accepter de parler ou se murer dans un silence ensoleillé. Pour ma part, je sortis une tablette de chocolat au lait, et une au chocolat noir, et lui en proposai.

- Lequel tu veux? Si je t'emmerde, dis-le.

Je ne pensais pas être une fille soulante, mais pour quelqu'un ayant envie de solitude, je peux rapidement devenir lourde, mon tempérament joueur et enfantin, sûrement l'exact contraire de la demoiselle, l'emportant sur ma solitude.

Son sourire était pure. Je ne pu m'empêcher de lui rendre se sourire intérieurement, même si mon visage restait de marbre. Je suis comme cela. Les sentiments et moi ça ait plutôt douze que deux... Les explications aussi c'est pareil. Ne me demander pas "pourquoi" je fait ce que je fait, car je ne pense pas pouvoir répondre. Action puis réaction comme aurait dit mon père.

Une fois mes feuilles bien empilées les unes sur les autres -j'aime la perfection- je me redressai, prenant mon sac à dos noir, l'ouvrit, glissa mes papiers entre quelques pages de mon cahier de français, et rangea ce dernier avec ses copains et copines, direct au fond de mon sac. Je me rassise à la même place. Ma voisine sortie deux tablettes de chocolat. Une au chocolat au lait, et l'autre au chocolat noir. A vrai dire, je suis une grosse gourmande. Les sucreries, c'est ma drogue après les exta et le reste. Je montrai la tablette au chocolat au lait.

-Merci.

C'est vrai que pour une fille de petite taille, mon interlocutrice parle beaucoup. Serai-ce un piège l'histoire du chocolat ? Allait-elle en savoir plus sur moi rien qu'à cela ? M'entendant réfléchir, je rigola intérieurement. Je suis bête des fois ! Comment avec une chose aussi futile qu'une tablette de chocolat, ma voisine pourrait réussir à percevoir tous mes secrets ! Oh... mais peut-être avait-elle un dont... Bof, je tante le coup !

( J'me tape l'incruste, si j'ai le droit. Sinon, je repartirait ^^)

La jeune fille était finalement arrivée à l 'heure pour ses cours... Elle avait subi 2 heures ennuyantes de cour en français. Elle avait déjà fait cela l'année d'avant, sur le continent...
Il était a présent environ 10h15, et l'heure d'une petite pause avait sonné. La jeune fille s'était enfuie rapidement de la salle de cours, inconfortable et trop chaude, bien qu'Ellana s'était installé son propre air conditionné de manière discrète, afin que personne ne remarque dès la première heure son dont. Elle s'était également amusée avec l'air. Cet élement l'amusait beaucoup lorsqu'elle s'ennuyait. Creer de mini-tornades, sur son bureau à été la seule chôse interessante de la journée...
Son portable sonna. Ellana le sortit rapidement de son sac, et lit le sms que son frère lui avait envoyé. Il avait a présent 23 ans et venait de terminer ses études. Il savait qu'elle avait une pause à cette heure , et il lui envoyait déjà un sms. Ellana n'attendait pas cela de son frère.
Il lui avait demandé comment s'était passé cette première demi-matiné, si elle avait fait des rencontres interresante et si il pouvait passer la prendre pour les 2heures de pause entre midi et deux.
Ellana n'avait les yeux que sur son portable, occupée à repondre à son frère. Elle lui répondit par la négative à ses deux premières questions et, lorsqu'elle alla lui demandé comment c'était passé sa matinée à lui, elle rentra dans une jeune femme un peut plus petite qu'Ell', blonde, en conversation avec une jeune fille châtain.
-Désolée, je ne t'avais pas remarqué, dit la jeune adolescente après qu'elle fut rentrée dans la jeune fille, j'étais en train d'écrire un sms...
Sur ce, Ellana lui montra son Blackberry, puis le retira vivement, de peur de passer pour une idiote, ce qu'elle n'était pas, tout au contraire...

J'eus un sourire quand la jeune fille accepta mon chocolat. Je ne savais toujours pas son nom, aussi lançai-je un "Je m'appelle Arilia" d'un air enjoué. Sans doute n'avait-elle pas envie de parler, moi si.
Je grignotai du bout des dents mon propre morceau de chocolat, lorsque soudain quelqu'un me rentra dedans, tandis que ma nourriture échappait à l'étreinte de mes doigts et atterrissait sur le sol. Je poussai un exclamation surprise, me retournai vers l'autre jeune femme qui venait de me percuter. Elle s'excusa, disant qu'elle écrivait un SMS, et, pour le prouver, me montra son portable. Joli.

- Pas grave, ne t'en fais pas... c'était juste du chocolat.

Je repris un autre morceau en souriant, et, de peur d'être impolie, lui tendit la tablette. Chocolat noir? Chocolat au lait? Quel choix difficile .....
Ce qui m'inquiétait le plus était peut-être la réaction de l'autre jeune femme taciturne. Elle n'avait pas vraiment l'air à prendre avec des pincettes...

[Ordre de passage: Sammy, Elly et moi^^]

Je pris le morceau de chocolat au lait, regardant ses moindres réactions. Non, rien d'anormal, aucun tic, aucun geste, aucun clin prouvant qu'elle avait pu lire dans mes pensées, ou bien voir mon passé. J'étais complètement folle ma parole ! Au passage, la jeune fille me balançai son prénom. Me rendant compte que j'étais aussi froide que du marbre, je me détendis un peu, esquissant un léger sourire peut-être non visible. Je ne lui fis pas part de mon prénom. Observant comme à mon habitude les alentours de la cour, mon regard se fixait plus précisément sur une fille aux cheveux châtains, bloqué à la limite de son portable, ne se rendant pas compte qu'elle se dirigeait dans une mauvaise direction, en trottre "Arilia". Avant même que je n'ai pu la prévenir, la maladroite percuta la jolie blonde, en profitant pour envoyer valser le chocolat au sol. Noooonn !!!!! Malgré cette scène horrible, je ne bougeai pas. Regardant Arilia proposer gentiment son chocolat. C'était une fille gentille... elle était plutôt cool enfaîte, après réflexion. Je posai mes prunelles sombres sur l'inconnue.

-Fait attention la prochaine fois, ça évitera de gêner les autres autour de toi, surtout ceux qui veulent s'isoler.

Froide, normale. Je désignai Arilia en parlant "des autres, surtout ceux qui veulent s'isoler". Si elle était venue ici c'est qu'elle ne voulait pas supporter les chahut des adolescents fous, carrément incontrôlables. Je me tournai un peu plus vert la blonde.

-Moi c'est Sam.

J'affichai à présent un sourire un peu plus chaleureux même si ça m'étais difficile, ce qui devait se remarquer.

Ellana venait donc de percuter une jeune fille blonde, qui navait l'air plutôt sympa. La personne avec qui elle était en conversation avait l'air de moins l'être... La blonde me proposa deux plaquettes de chocolat,une au lait, une noir. La jeune Brunette adorait le chocolat, contrairement à la majorité des autres sucreries.
Sa préférence se portait sur le noir, mais la plaque était intacte, par politesse, elle ne préferait pas l'entamer...
-Je veux bien du chocolat au lait, si c'est si gentiment demandé, dit Elly, lui décochant un grand sourire.

Soudain la grande fille châtain adressa la parole à Ellana:
-Fait attention la prochaine fois, ça évitera de gêner les autres autour de toi, surtout ceux qui veulent s'isoler.

Pique. Ellana connaissait cela. On ne peut pas survivre dans les milieux riches sans developer un sens du sarcasme et de la répartie. Ellana en était donc doté, et peut être même plus que nécéssaire. Néanmoins, se faire des énemies dès le premier jour n'était pas très intelligent. La jeune fille remballa donc sa cinglante répartie, et lui répondit sur un tont calme.

-Je suppose donc que vous voulez rester au calme, mais, crois-tu, que ce n'est pas également mon cas ? Pourquoi me serais-je écarté de cette meute de chiots excité, si je ne souhaitait pas de calme??

La jeune fille châtain l'écouta, et, avant de répondre, se tourna vers la blonde et dit, avec un sourire arraché, forcé, limite faux:
-Moi c'est Sam.

Ellana en profita, pour ce présenter:
-On a peut être eu un malentendus au départ, mais je m'appelle Ellana, ou Ell' appelez moi comme vous voulez. Je suis ravie de rencontrer des personnes qui ont du caractère et qui ne sont pas complètement folle, dit elle en designant la cour où le reste des élèves braillaient...

J'eus un léger sourire devant la gentille joute des deux filles. Cassais un morceau de chocolat au lait pour le tendre vers Ellana -puisque c'était son nom- et laissais retomber mon bras. Un vent frais ébouriffa mes cheveux blonds, je reçus une mèche dans la bouche, et la retirai délicatement. Un adolescent me percuta une seconde fois, et ma fragile sérénité vola en morceau.

- Mais putain faut se calmer on est pas chez les babouins ici !! Retourne faire mumuse au bac à sable si tu sais pas être dans la cour des grands!

J'inspirai un bon coup. La veille, j'avais vu un combat de catch à la télé, et, automatiquement, j'avais appris tous les coups. L'avait pas intérêt de m'emmerde celui-là ...
Dommage - je me serai bien défoulée - il marmonna une vague excuse et s'éloigna. Je me retournai vers Sam et Ellana. Je dis à cette dernière.

- Vu que tu as zappé les présentations, moi c'est Arilia.

Cette conversation ne menait nulle part ...

J'avais bien vu que la jeune "Ellana" s'empêchait de me balancer de sales trucs à la gueule. Je rigolai intérieurement. Si je la poussais à bout, qu'elle dise enfin ce qu'elle cache... Quoi, moi une folle ? Je vous l'avez bien dit, trop de sucreries petites, atteint grièvement le cerveau plus tard... Ce qui était évidemment mon cas. Sadique ? Surement. Méchante ? Certainement. Hypocrite ? Absolument. Impolie ? Carrément ! Je suis une fille bourrée de défauts, et je ne fais rien pour m'améliorer. J'écoutai la futile conversations des deux jeunes filles. Encore, la blonde, Arilia, je l'aimais bien. Mais l'autre, Ellana, c'était ma préférée. J'allais enfin m'amuser. Je posai un regard froid sur cette dernière. Mes pupilles brillèrent d'envie. Je sortis un de mes sourire ironique, moqueur. Je levai
brièvement la tête vers la brunette.

-"Pas complètement folle" ? Je crois que tu n'es pas tombée au bon endroit. Trop coincé du cul
pour avouer ce que tu penses vraiment ? Quelle éducation...

Je rigola légèrement. J'ouvris mon sac, sortis ma dobe, et me roula un pétard devant les regards accusateurs des deux jeunes filles. Je glissa ma "clope" derrière mon oreille, puis sortis un morceau de papier que je venais de déchirer de mon cahier de français -matière que je détèste- et écrivis mon numéro de portable suivit de "Sam". Je le tendis à Arilia, tandis que la brunette n'avait pas répondu.

-Tiens, si tu veux qu'on fasse un truc un jour.

Je referma la fermeture éclaire de mon sac à dos, me leva, et le jeta sur une de mes épaules. Je laiça un dernier regard amusé à Ellana, et partis sans rien entendre du reste de leur conversation.

Ellana prit le morceaux de chocolat que tendait la Blonde, et la remercia.
Puis, elle se tourna vers la Chatain "Sam".

-Vu que tu as zappé les présentations, moi c'est Arilia. dit Arilia donc, mais Ellana n'y fit pas trop attention. Son attention était portait sur Sam, qui dit a se moment là:
-"Pas complètement folle" ? Je crois que tu n'es pas tombée au bon endroit. Trop coincé du cul pour avouer ce que tu penses vraiment ? Quelle éducation...
Cela mit Ellana en rage. Sa réplique était déjà toute prête, mais fallait-il lui répondre ? Elle n'attendait que cela... Ell' opta pour la positive, mais allait tout même dire quelque chose, qui était relativement sympa. Du point de vue d'Ellana... Sam était en train de tendre un papier à Arilia et se roula un joint, donc Ellana ne parla pas tout de suite.
Ellana s'exclama alors:

-Je suis désolée, j'ai peut être d'après toi un cul "coincé", mais je suis polie, j'ai été éduquée de cette manière, c'est à présent ma nature. C'est dommage si cela ne te plait pas...
Sur ce, elle envoya à la jeune fille un sourire moqueur et entendu... Sam partit et les deux filles qui restaient la suivirent des yeux...
Ellana se tourna vers Arilia:-Ton chocolat est excellent, et j'adore ton prénom !!

Je souris. Ellana ne l'avait visiblement pas pris mal, et c'était tant mieux. Je n'avais pas envie d'être mêlée à une quelconque dispute entre deux filles que je connaissais à peine. Sam s'éloigna. Je soupirai. Malgré ses airs de "je suis plus forte que toi me cherche pas", j'étais certaine qu'elle était gentille.

A la remarque de l'autre jeune fille sur mon chocolat, je souris et lui tendis la fin de la tablette au chocolat au lait, pour sortir celle au noir. J'expliquai:

- Je n'aime pas trop le chocolat au lait. Je l'achète juste en souvenir de ma famille... eux l'aimaient. J'étais un peu l'exclue!

J'eus un sourire, puis mordit dans le carré que je venais de casser. Le soleil fut soudain caché par les nuages, et la pluie se mit à tomber, drue. Je remontai ma capuche sur mon visage, cachant mes cheveux blonds et tombant sur mes yeux gris, qui viraient doucement au bleu foncé presque noir, à cause du temps.

- Peut-être le préfères-tu aussi? Alors, cela fait longtemps que tu es ici? Tu connais l'histoire de l'île?

En lui tendant l'autre tablette chocolatée, j'espérais vraiment qu'elle ne l'a connaîtrait pas. Disons que j'aimais bien raconter les histoires, et celle d'Irisi était passionnante.

La jeune femme tendis la fin de la plaquette de chocolat, et Ellana la prit.

-Merci;
Puis, Arilia sortit une seconde plaquette de chocolat, noir et expliqua:

- Je n'aime pas trop le chocolat au lait. Je l'achète juste en souvenir de ma famille... eux l'aimaient. J'étais un peu l'exclue!

Elle mordit dans un carré de chocolat, Ellana pensait. * Au souvenir de ma famille**J'étais* Ellana supposa que sa famille était morte, mais la Brunette ne fit aucun commentaires... Pour une fois, elle tenait sa langue, mordant elle aussi dans le chocolat de la jeune femme, qui continua:

- Peut-être le préfères-tu aussi? Alors, cela fait longtemps que tu es ici? Tu connais l'histoire de l'île?

Ellana reponda sous forme de liste, cela remaittrais peut être un sourire sur le beau et fin visage de la blondinette se tenant devant elle:

-Alors : premièrement : j'aime autant l'un que l'autre, secondement: je suis arrivé ici hier soir et non je ne connais pas l'histoire de l'Ile. Qu'ést elle ? Tu as atisé ma curiosité!

Et c'était la vérité... Ellana savait seuleument qu'Irisi avait explosé il y a trois ans, mais il y a eu une histoire avant? Cela interressait vraiment la jeune fille, curieuse de nature...

Je souris, ravie. J'avais beaucoup étudié, des journaux anciens, des journaux intimes retrouvés dans des débris, des ruines. En cherchant bien, j'étais certaine de pouvoir trouver le repaire d'un des anciens clans. J'avalai ma salive, rangeai le chocolat, et ouvris la bouche pour commencer à parler, la pluie tombant drue sur mon visage.

- Oui, l'île a explosé il y a trois ans de cela. Je suis arrivée juste après, j'ai donc eu tout le loisir de fouiller les débris. Je suis d'une curiosité quasi morbide, et je voulais savoir ce qui était arrivé aux gens.

Je me tus, laissant planer le silence. Au loin, les adolescents étaient tous partis pour retourner dans les bâtiments: il pleuvait trop fort. Nous, nous réstions sous le déluge. Je repris mon récit:

- J'ai trouvé le journal intime d'une certaine Chessalia Afiann. Elle était sur l'ancienne île... (=>http://irisi-island.forumactif.com/poubelle-f54/). Elle racontait que sa vie avait été chamboulée à l'arrivée d'une certaine Arya. Qu'il y avait un clan, dans lequel sa cousine avait été entraînée: Le Golay's Clan, un clan de voleurs, qui étaient pleins aux as. Qu'un certain Dean, amoureux d'Arya, avait voulu lui prouver son amour... mais ce crétin a fait sauter l'île.

J'eus un sourire. Je conservai ce journal très précieusement, malgré des pages brûlées.

- Il y a aussi des rumeurs sur des démons. C'était des humains, avant, mais ils sont morts de façon si violente qu'ils sont devenus des démons. Ce sont les seuls personne qui peuvent être invisibles. Ils ont une chaleur terrible dans leurs entrailles, quand ils te touchent, c'est comme si il était incandescent, mais il ne te fait du mal que lorsqu'il le désire. Je trouve ça passionnant.

Je me tus, hors d'haleine. Craignis d'avoir trop parlé. Allait-elle prendre peur de cette île?

- Il y a aussi des rumeurs sur des démons. C'était des humains, avant, mais ils sont morts de façon si violente qu'ils sont devenus des démons. Ce sont les seuls personne qui peuvent être invisibles. Ils ont une chaleur terrible dans leurs entrailles, quand ils te touchent, c'est comme si il était incandescent, mais il ne te fait du mal que lorsqu'il le désire. Je trouve ça passionnant.

-Wouah, quelle histoire... Je vis sur un sol interressant...

La jeune fille, lorsqu'elle entendis l'histoire d'irisi, avait été, plutôt surprise... Elle ne s'y attendais pas... Une explosion volcanique pouvait facilement arriver, mais d'après l'histoire d'Arilia, cela semblait plutôt à une expplosion de pouvoir...

-Et qui fait froid dans le dos, quand on y pense... Tu a dis que tu foullait les ruines ? C'est possible ? Je ne me suis jamais aventurés, je n'en avais pas le temps..., mais je ne croyais pas qu'on avais le droit, je pensait que c'était "censuré"...

Et c'était la vérité... Elle ne pensait pas avoir le droit de rentrait dans l'intimité de personne explosé, de se promener sur leurs cendres... Mais Ellana possédait une curiosité grande, très grande, trop grande... N'importe quoi pouvant nourrir cette faim était à prendre

Je souris, contente de l'avoir intriguée. Je laissais planer un petit peu. Oui, c'est vrai que cela faisait peur: imaginez, vous vous retrouvez face à un démon, comme ça, paf !! et il vous tuait. Super. Je répondis:

- Evidemment, que c'est interdit. Mais j'ai une curiosité assez malsaine, je dois l'avouer, et "l'ancien irisi" me passionnait. On pourrait y aller ensemble, si tu veux!!

Je fis un petit clin d'oeil à la jeune fille, que je pouvais presque considérer comme une amie maintenant. A l'instar de Samantha, j'écrivis sur un petit papier mon numéro de portable, que je lui tendis.

- Tiens, comme ça, ce sera plus facile pour se joindre! Sinon, je suis dans l chambre 236.

La fin de la pause sonna, et je lui fis un petit signe d'au revoir avant de me hâter vers les couloirs. Nom de nom, j'ai oublié de faire mes exercices de maths! J'espère que je pourrai rapidement recopier sur Anthony ...

[Désolée du retard, j'ai posté le truc trois fois, et à chaque fois ça a bugé, je pensais que j'étais maudite xD]

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